Un panier, c’est grand comment ?
Suffisamment grand pour nourrir une famille de quatre personnes pour toute la semaine (si vous êtes seuls ou à deux, mieux vaut prendre un demi-panier). Chaque semaine, Moussa nous apporte 6/7 légumes différents qui varient au fil des saisons : des pommes de terre, carottes ou poireaux, des choux et des courges de toutes les couleurs, des tomates en été, des betteraves en hiver, et de la verdure toute l’année. Pour un grand panier, on est autour de 6 kg de légumes. Pour un demi-panier, on divise par deux. Vous suivez ?
Au Cri du Radis, il y a aussi des partenariats pour avoir des œufs, du pain et du fromage (à partir du printemps 2022). Y a pas que les légumes dans la vie !
L’AMAP, ça coute combien ?
Le grand panier de légumes est à 25€, le demi-panier à 12,5€. C’est moins cher (et bien meilleur) que le bio des grandes surfaces, car il n’y a aucun intermédiaire entre le maraicher et nous. L’AMAP est une association bénévole, elle ne prend aucune commission.
Mais intégrer une AMAP, ce n’est pas qu’une question d’argent. C’est s’engager à venir prendre ses légumes chaque semaine sur une année (les paniers sont pré-payés), à participer aux distributions tous les trois mois, à aller donner un coup de main à la ferme chaque année. L’AMAP est une association, dont le bon fonctionnement repose sur l’implication de ses adhérent.es.
D’où viennent les légumes ?
Les légumes grandissent à la ferme de Toussacq, en Seine-et-Marne. Ils sont récoltés par Moussa, notre maraîcher, et Claire, sa salariée. La ferme est 100% bio. Elle regroupe aussi deux autres maraichers, deux boulangers et des éleveurs, qui sont tous membres de la coopérative Les Champs des Possibles (pour en savoir plus sur ce beau projet de couveuse agricole, c’est ici : https://www.leschampsdespossibles.fr/). Maintenir l’agriculture paysanne en Ile-de-France, c’est aussi (et surtout) aider des paysans à se lancer, et les soutenir dans cette aventure pleine de rebondissements !
Quand et où est-ce qu’on récupère nos légumes ?
Tous les jeudis soirs, de 19h à 20h, au centre Mendès-France (59 rue de la solidarité). On appelle ça les « distrib’ ». Elles sont gérées par les amapien.nes à tour de rôle. Chaque semaine, c’est l’occasion de croiser ses voisins, d’échanger des recettes ou de discuter avec Moussa notre maraîcher. Il faut juste venir avec un grand sac de course, cocher son nom sur la feuille et penser à prendre tous ses légumes.
Les distributions ont lieu toute l’année, sauf entre Noël et le Nouvel An. Il n’y a pas d’interruption pendant les vacances scolaires ni pendant l’été : c’est la saison des tomates et des pastèques, ce serait dommage de s’en priver !
Que se passe-t-il quand je ne peux pas venir ?
Les semaines où vous n’êtes pas dispo, vous pouvez toujours proposer votre panier à un voisin ou le revendre. L’AMAP dispose d’une liste de personnes intéressées pour des achats ponctuels (on les appelle les « intermittents », même s’ils ne sont pas toujours musiciens). Il suffit de déposer une annonce sur le site pour mettre en vente votre panier et rentrer en contact avec l’intermittent intéressé pour vous l’acheter.
Ça arrive aussi d’oublier. Les paniers ne sont jamais remboursés (notre maraicher n’est pas responsable de notre agenda ni de nos trous de mémoire), mais les surplus sont donnés au foyer d’hébergement de la rue de la Fédération.
Pourquoi faut-il payer ses légumes en début d’année et signer un contrat ?
Le pré-financement des paniers, c’est parfois contraignant, mais c’est aussi ce qui donne toute sa saveur aux AMAP. Le but d’une AMAP, c’est de bien manger ET de soutenir une agriculture paysane. En passant un contrat à l’année avec les paysans, les amapien.nes leur permettent d’avoir une visibilité sur leurs revenus et de partager les risques en cas d’aléas climatiques. C’est pour cela que les paniers s’appellent des « parts de récolte » : le contrat ne porte pas sur un volume fixe, mais sur une partie de la récolte.
On s’engage à l’année, mais pour faciliter le budget des amapien.nes, il est possible de payer en plusieurs fois (jusqu’à 4).